Vous aimez les univers de Berserk, Claymore ou Made in Abyss ? Alors Path of Exile 2 (PoE2) risque de devenir votre nouveau terrain de jeu. Pas un RPG d’action “classique”, mais une plongée dans un monde corrompu, où chaque victoire se paie cher et où chaque choix a un goût de pacte maudit.
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Pour un lecteur de manga, PoE2 a quelque chose de familier : la lente progression d’un héros brisé, la tentation du pouvoir interdit, l’art de se relever après la défaite. Dans ce guide, je vous propose de parcourir le jeu comme on parcourt un tome de dark fantasy, étape par étape, avec les parallèles qui parlent à tout otaku.
Un monde digne d’une planche d’encre noire
L’action se situe vingt ans après le premier épisode. Wraeclast, ce continent maudit, n’a pas retrouvé la paix. Les villages tombent en ruine, les forêts suintent la corruption, et les déserts cachent des créatures difformes.
Parallèle manga : Si vous avez tremblé devant les apôtres de Berserk ou descendu les profondeurs organiques de Made in Abyss, vous reconnaîtrez la même intensité. Rien n’est jamais offert. Chaque pas ressemble à une case assombrie d’un coup de pinceau trop lourd.
Explorer comme descendre dans l’Abysse
PoE2 repose sur une boucle claire : avancer, cartographier, survivre. Chaque zone est une marche de plus vers les ténèbres. Plus vous descendez, plus la pression monte. Ressources limitées, ennemis retors, et ce petit frisson : “vais-je en revenir ?”
C’est exactement la logique de l’Abysse de Made in Abyss. Le jeu ne vous ménage pas, mais il récompense votre ténacité. Vous devrez parfois reculer, renforcer votre personnage, et repartir plus déterminé. Comme dans un manga, l’aventure est faite de défaites instructives et de retours héroïques.
Les builds : votre arc shōnen personnel
Le cœur du jeu, c’est la construction de votre build. Comprenez : le choix des compétences, passifs et objets qui façonnent votre héros.
Vu côté manga, c’est l’arc d’entraînement. Vous commencez fragile, vous testez, vous échouez, vous ajustez. Jusqu’à devenir redoutable.
Trois archétypes parlants pour débuter :
- L’invocateur : une armée de squelettes et de fantômes. Parfait si vous aimez les combattants spectrales façon Bleach ou les guerrières possédées de Claymore.
- Le guerrier au corps-à-corps : grosse arme, gros risques, gros dégâts. Le parallèle évident avec Guts de Berserk.
- Le mage instable : pouvoirs corrupteurs, dégâts qui s’accumulent comme un poison. Ici, on pense aux horreurs visuelles d’un Junji Ito.
Petit conseil : inspirez-vous des guides de la communauté, mais ne copiez pas aveuglément. Un build, ce n’est pas un costume, c’est un chemin.
Le craft : pratiquer un art interdit
Dans PoE2, l’économie repose sur des orbes qui modifient vos objets. Pas de monnaie classique. Chaque clic est un pacte : améliorer une arme ou la condamner.
Parallèle manga : c’est comme accepter une épée maudite en sachant qu’elle volera une partie de votre âme.
Checklist simple pour débutants :
- Gardez vos orbes de base (transmutation, altération).
- Évitez de dépenser sur de l’équipement de bas niveau.
- Acceptez que le hasard fasse partie du système.
Ici, le jeu vous apprend à mesurer vos risques, comme un héros confronté à la tentation du pouvoir facile.
Les boss : chorégraphies mortelles
Les boss de PoE2 ne sont pas des sacs de points de vie. Ils sont mis en scène comme des duels. Attaques télégraphiées, zones piégées, patterns à décrypter.
Chaque mort devient une leçon. Vous repérez un indice, vous ajustez, vous revenez. Jusqu’à ce que la chorégraphie devienne claire et que la victoire ait la saveur d’un duel shōnen remporté à la sueur.
Pour qui ce jeu est-il fait ?
Soyons honnêtes : PoE2 n’est pas universel.
Vous allez adorer si :
- Vous aimez les univers sombres et exigeants.
- Vous appréciez les mécaniques profondes et complexes.
- Vous cherchez une progression à long terme.
Vous risquez de décrocher si :
- Vous préférez les histoires linéaires et simples.
- Vous détestez apprendre par l’échec.
- Vous voulez des gratifications immédiates.
C’est un jeu de niche, mais une niche où les fans de dark fantasy se sentent vite chez eux.
Comment commencer sans se perdre
Les débuts peuvent intimider. Voici une feuille de route :
- Choisissez un archétype simple (invocateur, guerrier, mage).
- Suivez un guide débutant validé par la communauté (forums, wiki officiel).
- N’encombrez pas votre sac : triez vos loots dès le départ.
- Considérez la mort comme un professeur, pas comme un échec.
- Rejoignez une guilde ou un Discord : un joueur expérimenté vaut mille tutoriels.
Reconnaître les échos du manga
Une des joies du jeu pour un fan d’anime, c’est de repérer les clins d’œil involontaires :
- Les armes corrompues rappellent les pactes de Berserk.
- La descente progressive, c’est Made in Abyss.
- Les créatures grotesques évoquent Junji Ito.
- La progression par l’entraînement fait penser aux arcs de My Hero Academia.
Rien n’est copié, mais l’énergie est là. Chaque session de jeu vous rappelle une case déjà lue.
Apprendre à aimer l’échec
PoE2 va vous faire mourir. Souvent. Mais c’est voulu. Chaque défaite vous montre une faiblesse : un réflexe à acquérir, un équipement à changer, une compétence à comprendre.
C’est exactement l’arc du héros de shōnen. Chuter, se relever, progresser. Et savourer la revanche.
Le frisson de la maîtrise
Quand tout s’emboîte enfin, c’est grisant. Votre build tourne à plein régime, vos esquives deviennent naturelles, les boss tombent. Vous sentez le chemin parcouru depuis vos débuts fragiles.
C’est le même frisson que dans un climax de manga : tout ce travail, toutes ces chutes, et enfin l’apothéose.
Mot de la fin
Path of Exile 2 n’est pas un jeu qu’on effleure. C’est une œuvre dans laquelle on plonge, lentement, en acceptant d’être bousculé. Pour un fan de manga, c’est l’équivalent vidéoludique d’une saga dark-fantasy : longue, exigeante, mais riche et inoubliable.
Alors si vous avez toujours rêvé d’incarner un héros qui évolue au milieu des ténèbres, qui façonne son pouvoir en risquant la corruption et qui trouve sa voie dans un monde brisé, PoE2 est là. Et il n’attend que vous. Alors, prêt à écrire votre propre chapitre
